Aurélien Staquet, 25 ans. Domicile : La Louvière. Titre : Growth Hacker.
C’est vrai, mais j’ai toujours eu en tête de « faire du business. » En fait, j’avais hésité entre Ingénieur civil et Ingénieur de gestion, mais je me suis dit que si je devais faire les deux, ce serait plus simple de commencer par la version plus scientifique que l’inverse. Finalement, mon penchant pour les matières économiques s’est confirmé durant mes études : non seulement je préférais systématiquement le volet commercial de mes projets, mais j’ai aussi créé, avec deux amis, une plateforme d’échange de fichiers pour étudiants qui a séduit environ 95% de la faculté.
Oui, même si en définitive le projet ne s’est pas transformé en une réelle entreprise. L’activité était difficile à monétiser et mon associé et moi avons pris des orientations différentes. Aujourd’hui la plateforme est toujours active, mais c’est plutôt devenu un projet collaboratif qui appartient à l’université. Cela dit, c’est à ce moment-là que j’ai appris les bases du « performance marketing » : optimiser le chemin que parcourent les clients – qu’on appelle le « customer journey » – pour améliorer leur expérience tout en réduisant les coûts.
Durant mes études, j’ai pris le statut indépendant-étudiant, une formule hyper avantageuse pour se lancer dans des activités professionnelles sans prendre trop de risque. Un de mes amis était devenu le premier employé d'Accountable, une autre start-up bruxelloise : pour moi, c’était le parcours rêvé. J’ai postulé et j’ai eu la chance de pouvoir y travailler comme stagiaire et comme indépendant. A un moment, comme je voulais augmenter mon volume de travail, Nicolas Quarré, un des co-fondateurs d’Accountable, m’a recommandé auprès d’easyvest.
Mon objectif, c’est de trouver un maximum de clients au coût le plus faible possible. Cela se fait au moyen de campagnes digitales, sur Google Ads notamment, en exploitant au mieux nos actifs digitaux : éléments de contenu, simulateur de portefeuille,… L’enjeu, c’est d’affiner le profil des personnes qu’on veut attirer et d’adapter les messages marketing en fonction de ces profils.
D’une certaine manière, oui : j’aimerais pouvoir arrêter de travailler dans 20 ans. Du coup, je ne dépense pas tout ce que je gagne, et je suis prêt à prendre certains risques pour assurer mon avenir.
Notamment, mais ce n’est pas là que je prends le plus de risques : 95% de mes investissements sont plutôt passifs, et avec les 5% restants j’expérimente davantage, par exemple avec du bitcoin – que j’ai acheté quand il était encore très bas heureusement !
L’abstraction que l’on crée autour de la pension et l’investissement en emballant des mécanismes assez complexes dans une super application. Il ne faut être ni expert ni passionné pour investir chez nous, mais avec les services qu’on offre, on peut transformer la façon dont la société dans son ensemble envisage la pension !